LES JUGEMENTS DERNIERS
LE
JUGEMENT DERNIER DE SAINTE-FOY DE CONQUES
(Début
du 12e siècle)
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Toute civilisation cherche à faire échec au chaos. Eve pactisant avec le Serpent, Caïn tuant son frère Abel, le premier critère de la civilisation judéo-chrétienne a été celui du Bien et du Mal. Sa gestion peut faire appel à une justice immanente. Sur Terre, un jour ou l'autre, le Méchant sera puni et le Vertueux récompensé. Elle peut aussi invoquer une justice transcendante. A la Fin des Temps, Dieu récompensera les siens et vouera les mécréants à l'Enfer.
Au cours des siècles, cette seconde version a largement été privilégiée par l'Occident chrétien. De la Scandinavie à la Sicile, de l'Oural à l'Irlande, les Jugements derniers ont été innombrables.
Axe central du Christ dans sa mandorle, identités des personnages placés à sa droite et à sa gauche, leur codage iconographique de base demeure immuable. Cependant, les modifications parfois drastiques apportées aux composantes de ce codage traduisent des changements majeurs dans la perception du Bien et du Mal par les commanditaires, les artistes et les fidèles.
Comment faire un choix parmi les innombrables "Jugements derniers" présents sur les tympans des cathédrales et sur ceux des églises les plus modestes?
Au début du 12e siècle, celui de Sainte-Foy de Conques est le premier réalisé sur ce thème. Son analyse détaillée permet de saisir les caractéristiques présentes dans tout Jugement dernier et de mieux comprendre les modifications significatives trouvées dans les suivants.
Au centre du tympan, le Christ dans sa mandorle est une transcription iconique du récit de la Genèse et de l'Evangile selon Matthieu. Du fond de l'Univers, le Fils de Dieu appelle à lui l'Humanité tout entière. Cette plage contenant le message eschatologique de la Bible perdure au cours des siècles. En revanche, l'Humanité présente à sa droite et à sa gauche s'inscrit dans la structure hiérarchisée de la société féodale. S'étalent également au grand jour les conflits violents ayant opposé l'Eglise à l'Empire durant la Querelle des Investitures. Le tympan témoigne d'une indéniable victoire du Pape sur l'Empereur.
Il serait pourtant erroné de voir dans ce tympan une superbe oeuvre d'art ayant uniquement valeur de document historique. Comme beaucoup de "Jugements derniers", celui de Conques est une représentation tellement imbibée de sens qu'elle s'invite à notre méditation alors qu'on ne s'y attend pas. Certains détails empreints d'une mentalité archaïque s'avèrent être d'une grande modernité. Ainsi, la Pesée des Ames semble n'être l'affaire que de l'Archange Michel et d'une Figure démoniaque. La responsabilité individuelle d'actes commis en connaissance de cause par des êtres humains s'estompe au profit de forces qu'élus ou damnés ne maîtrisent pas. Au 20e siècle, elles alimentent le courant surréaliste, sont objets d'études pour la psychanalyse et posent le délicat problème de l'irresponsabilité pénale à la Justice.
Alors que les Croisés guerroient en Terre Sainte, le tympan de Conques fait participer tous les descendants d'Abraham, ceux d'Isaac et ceux d'Ismaël à une commune Fin des Temps. Le Jugement dernier sera oecuménique. A l'heure de tensions fortes entre les Héritiers des trois Religions du Livre, cette prise de position eschatologique demeure d'une brûlante actualité.
Un
exposé se limitant à l'étude iconographique du tympan peut être proposé.
Nous conseillons cependant au moins deux exposés sur ce sujet.
Quel que soit le
choix, au moins 80 documents et illustrations sont à la disposition des
participants.
Le
plan détaillé de ces deux exposés est consultable et imprimable dans
"ARCHIVES".
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LE JUGEMENT
DERNIER DES HOSPICES DE BEAUNE
(Milieu du 15e
siècle)
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"Il viendra dans sa gloire juger les Vivants et les Morts" comme le retable de Grünewald, celui de Rogier van der Weyden promet une résurrection à la Fin des Temps. A Colmar, cette promesse invite le pêcheur accablé de misère à s'identifier au Crucifié rejoignant la splendeur du Père. Il s'agit là d'une invitation confraternelle du Christ pour un voyage d'Eternité quelle que soit la faute du misérable.
A Beaune, ce voyage ultime prend la forme d'un "Jugement dernier" dont le code de base ne diffère guère de celui de Conques. Le Christ occupe toujours une position centrale avec à ses pieds l'Archange Michel muni de sa balance. Elus et damnés continuent à occuper sa droite et sa gauche. Cependant, la Fin des Temps prend la forme d'un jugement équitable où la somme des actions bonnes ou mauvaises commises par chaque individu détermine sa résurrection ou sa damnation. Le Bien réside dans des actions concrètes visant à améliorer l'existence d'un prochain considéré comme frère dans le Christ. "J'avais faim et vous m'avez donné à manger". L'amélioration des conditions de vie sur Terre par les Hommes est considérée comme indispensable pour une résurrection dans la splendeur du Christ. Satan et ses acolytes ont disparu. Le Mal se définit comme l'absence du Bien :"J'avais faim et vous ne m'avez pas donné à manger". Cette sécheresse de cœur pervertit déjà l'individu sur Terre. Sa damnation n'est que le résultat de sa perversion.
Cette nouvelle approche du Sacré constitue une incitation puissante à produire des biens matériels capables de soulager efficacement la misère du prochain. "Généreux donateurs" des Hospices de Beaune, le Chancelier Rolin et sa femme présents sur les volets fermés du polyptyque prennent ainsi une option sur leur rendez-vous dans la gloire du Christ. Invitation pressante à oeuvrer pour changer le Monde, avant de devenir "société de consommation" l'Occident chrétien inscrit cette perspective dans les changements drastiques apportés à la formulation d'un Jugement ultime à la Fin des Temps.
Un
exposé se limitant à l'étude iconographique du tympan peut être proposé.
Nous conseillons cependant au moins deux exposés sur ce sujet.
Quel que soit le
choix, au moins 80 documents et illustrations sont à la disposition des
participants.
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HOSPICES DE BEAUNE
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GILLES DE RAIS A
LA LUMIERE DES JUGEMENTS DERNIERS
Pour
accéder au plan détaillé concernant Gilles de Rais cliquer ICI
Premier d'une
longue série de "Jugements derniers", celui de Conques spécifie
clairement qu'aucun membre de la communauté chrétienne, aussi puissant
soit-il, ne peut échapper à l'Enfer s'il le mérite. Avec jubilation, pape,
empereur et chevalier sont voués au feu de la Géhenne au même titre que
l'usurier, le faux monnayeur, l'invocateur des puissances démoniaques, le
couple adultère.
Si du 12e au 15e siècle, l'Europe ne manque pas de splendides gibiers de potence, Gilles de Rais par la complexité de sa personnalité et sa trajectoire existentielle exceptionnelle convient particulièrement bien à une mise en exergue des "Jugements derniers" de Conques et de Beaune.
A la tête d'une fortune considérable obtenue par héritage puis par mariage, il reçoit une éducation soignée . C'est un homme d'armes doublé d'un fin lettré. Apparenté à Du Guesclin, il devient presque naturellement le compagnon et le conseiller militaire de Jeanne d'Arc. Tous deux sont largement responsables de la victoire sur les Anglais au siège d'Orléans. Lors du Sacre, il revient à Gilles de Rais de transporter la Sainte Ampoule destinée à oindre Charles VII de l'Abbaye de Saint-Rémi à la Cathédrale de Reims. Il est alors fait Maréchal de France par le Roi.
Après le procès inique de Jeanne et sa mort sur le bûcher à Rouen, quelles motivations poussent Gilles de Rais retiré sur ses terres à se lancer dans des dépenses somptuaires dignes d'un potentat oriental ? Ces dépenses l'amènent à dilapider sa fortune et à contracter des dettes jusqu'auprès de ses serviteurs. Elles font de lui un mari absent et un mauvais père allant jusqu'à proposer sa fille unique au plus offrant. Pour se procurer de l'or, Gilles de Rais pratique l'alchimie avec des officiants recrutés dans toute l'Europe. Jusque là, sa conduite peut être qualifiée de contestable.
Mais que s'est-il passé pour qu'il franchisse cette frontière invisible faisant de lui un "serial killer" responsable de la mort de centaines d'enfants tués gratuitement de sa main de manière particulièrement sadique ? Puissant seigneur disposant du droit de justice sur ses terres, s'est-il senti en mesure de briser les tabous les plus fondamentaux mis en place au cours des millénaires afin que la fréquentation des hommes soit simplement viable ? Avant Don-Juan, s'est-il volontairement placé dans la situation de celui capable de défier la statue du Commandeur ? Est-ce, au contraire, la perte de références avec toutes balises existentielles fondamentales qui l'incite à commettre une dernière provocation, somme toute banale en comparaison de ses crimes? Ce geste de trop entraîne son procès ecclésiastique doublé d'un procès civil qui va condamner Gilles de Rais à mort.
L'inquiétante extravagance de la vie menée par Gilles de Rais a amené sa famille à présenter à Charles VII un "mémoire" visant à le faire passer pour fou. Cette requête fut rejetée. C'est donc un homme officiellement sain d'esprit qui fut jugé à Nantes en 1440.
Nous ne détaillons pas ici les grandes lignes de ses deux procès, ni les conditions de son exécution ni les évènements qui l'ont suivie. Il suffit de mentionner combien le procès ecclésiastique instruit par l'évêque de Nantes fut remarquable et déjà empreint de modernité. Gilles de Rais aura bénéficié d'un procès très éloigné de celui intenté à Jeanne d'Arc ou de ceux pratiqués par l'Inquisition.
La gravité des crimes révélés lors de l'instruction ne pouvait qu'entraîner sa condamnation à mort. La perspective de celle-ci soulevait le problème de sa résurrection ou de sa damnation à la Fin des Temps. A la lumière du déroulement des deux procès peut-on savoir si Gilles de Rais a été jugé selon le "Jugement dernier" de Sainte-Foy de Conques réalisé plus de 250 ans auparavant. Peut-on supposer que Gilles, ses juges et le public rassemblé lors de ses aveux et de son exécution ont été plus sensibles à la version proposée par le "Jugement dernier" des Hospices de Beaune contemporain du procès ? Ont-ils agi selon un choix éclectique d'éléments présents dans les deux "Jugements derniers". Aujourd'hui, quelle peut être la validité de ces Jugements face à des crimes d'une telle bestialité qu'ils font douter que nous sommes en présence d'individus pourtant nos "frères en humanité".
L'exposé
consacré à Gilles de Rais ne comporte pas d'étude iconographique
particulière.
Il peut être proposé seul avec présentation de documents
historiques.
Cependant, l'étude de la trajectoire existentielle de Gilles de
Rais prend vraiment tout son sens qu'en l'intégrant aux commentaires sur les
"Jugements derniers".
Le plan détaillé de ces deux exposés est consultable et imprimable dans
"ARCHIVES".
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LE SAC DE ROME DE 1527 : un avant-goût d'apocalypse
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SAC DE ROME : cliquez ICI
REMARQUE: Il arrive que le destin d'une communauté humaine devienne aussi difficilement déchiffrable que l'existence d'un Gilles de Rais. L'Europe du Moyen-Age a vu s'affronter le Pape et l'Empereur. A tour de rôle, l'un et l'autre ont pris l'avantage. En 1527, le Sac de Rome par les Impériaux leur a échappé. Il a plongé la Ville sainte de la Chrétienté dans le chaos.
Pour mieux apprécier l'évènement, il convient d'évoquer un autre sac célèbre : celui perpétré par le Goth Alaric en 410. Si le siège de la ville prit deux ans et fit des milliers de victimes mortes de faim, le sac ne dura que trois jours. Le pillage épargna les édifices religieux. Alaric n'eut pas à entrer en conflit avec le pape absent lors de l'assaut. Comparé au Sac de Metz par Attila en 451, celui de Rome parait paradoxalement à la fois cohérent et bénéfique. Aboutissement d'un effort soutenu de deux ans, résultats obtenus avec des débordements maîtrisés, le Sac de Rome a permis à Saint Augustin, Père de l'Eglise, de donner de Rome une vision eschatologique nouvelle.
Il en va tout autrement du Sac de Rome de 1527. Si le pillage qui suivit l'assaut était prévisible, ses conséquences induites l'étaient moins. Sur les places publiques, la vente à l'encan de la production la plus raffinée de l'élite intellectuelle et artistique par des mercenaires illettrés témoignait de la fragilité structurelle de cette société policée.
Le saccage des appartements pontificaux, l'utilisation grotesque des instruments destinés à la pratique du culte, l'humiliation du pape jusque dans ses pratiques les plus sacrées faisaient voler en éclats la stature du "pontifex maximus" de la Chrétienté. Son autorité spirituelle se trouvait bafouée par des lansquenets luthériens venus le narguer au pied du Château Saint-Ange dix ans après la publication des 95 propositions à Wittenberg. Pour faire bonne mesure, la peste surgie des cadavres restés sans sépultures réunissait dans la mort "vainqueurs" et "vaincus".
En 1453, la chute de Constantinople aux mains de Turcs faisait de Rome la véritable capitale de la Chrétienté. Désormais le chaos venait d'être porté au coeur de la Ville sainte par les Chrétiens eux-mêmes. Rome exsangue et désorientée devait faire face à la menace des Infidèles. En 1529, la défaite de Mohacs permettait aux Turcs de s'installer au centre de l'Europe et de menacer Vienne.
L'exposé
consacré au Sac de Rome ne comporte pas d'étude iconographique particulière.
Il peut être proposé seul avec présentation de documents historiques.
Cependant, son étude est fortement conseillée comme introduction si on veut
saisir les motivations qui ont poussé Michel-Ange à peindre son "Jugement
dernier".
Le
plan détaillé du Sac de Rome est consultable et imprimable dans
"ARCHIVES".
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JUGEMENT DERNIER DE LA
SIXTINE
La Fin des Temps selon Michel-Ange
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Rançon versée et toute honte bue, Clément VII a-t- il compris que désormais rien ne serait plus pareil ? A-t-il senti le besoin de faire le point en commandant à Michel-Ange une nouvelle version du Jugement dernier pour la Sixtine? Toujours est-il que le face-à-face du Pape Médicis et du Florentin Michel-Ange se déroule, lui aussi, sur fond de tragédie politique. Des tractations sordides entre le Pape et l'Empereur signent la mort de la République à Florence. Désespéré, Michel-Ange voit les Médicis régner en maîtres sur le Grand-Duché de Toscane. Bilan désenchanté et angoissé des évènements survenus à Florence et à Rome, sa version du Jugement dernier sera "terrible".
Nous sommes ici en présence d'un
ébranlement affectant répertoire, composants et mise en forme. Juste quelques
points pour en mesurer l'importance.
Deux éléments-clés du répertoire sont absents.
L'arc-en-ciel, symbole du
dialogue entre Dieu et Noé après la catastrophe du Déluge a disparu. Cette
présence lumineuse du Père servait de siège au Christ. Désormais orphelin et dépourvu de toute
marque d'imperium, celui-ci se présente dans la position ambiguë d'un athlète
"assis-dressé".
Symbole millénaire de justice, la balance n'est plus tenue par l'Ange de la Mort.
La promesse d'obtenir un jugement équitable s'est évanouie. Manque de Père,
manque d'espoir, c'est sur du vide que se noue une confraternité entre le Christ et l'Humanité.
Les personnages
corpulents, sans statut social distinctif expriment des sentiments personnels
d'étonnement, de désarroi, d'angoisse. Ces personnages s'étreignent, discutent et forment
des groupes sans lien
direct avec le Christ. Lorsqu'ils dialoguent avec lui c'est pour l'interpeller
parfois avec véhémence.
Anges et démons aptères se mêlent à ces groupes. Il est difficile de
distinguer si ce sont des créatures célestes ou des êtres humains qui élèvent
les corps vers les cieux ou les précipitent en enfer.
Venus du fond de l'Univers, de minuscules ébauches humaines flottent dans un
ciel d'aube terrestre où le soleil encore masqué pointe à l'horizon.
Qu'annonce ce jour nouveau si particulier ? Tous les acteurs, y compris le
Christ, se trouvent dans cet infra-mince du Temps où les modalités de
l'entrée dans l'Eternité vont enfin être révélées. Le Temps historique se résout dans cet ultime instant sans qu'il ait
été possible à l'Humanité d'avoir trouvé un sens cohérent à son
existence. A cause de cette impossibilité, elle attend ce qui va advenir avec
crainte et tremblement.
Les précédents "Jugements derniers" consacraient le moment où, par
l'intermédiaire de son Fils, Dieu allait se prononcer selon des normes qu'à
tâtons la Chrétienté avait cherché à définir au cours des siècles. Ici,
on ne juge pas au nom de quelque chose, on attend quelque chose.
Ainsi, la prise en
compte objective des évènements survenus en Italie entre 1520 et 1530 amène
Michel-Ange, non pas à nier toute vie transcendante, mais à déclarer notre
impuissance à l'imaginer, à la formuler. Cette prise de position théologique
annonce l'angoisse métaphysique moderne.
On comprend que son Jugement dernier ait été le dernier de la série des
Jugements derniers emblématiques où la Chrétienté s'est interrogée sur la
gestion du Bien et du Mal et sur la borne ultime de la fuite du Temps. D'autres
Jugements suivront. Ils seront - au mieux - de pâles copies des précédents
comme si avec avec ce Jugement dernier tout avait été dit.
Remarque :
Paul III reprenant le projet de Clément VII sans imposer de modifications à
Michel-Ange, il est indéniable que la Papauté a souhaité la réalisation de
la fresque. Malgré la polémique qui a fait rage dès le vivant de Michel-Ange,
son Jugement dernier a présidé à l'élection des Papes par les cardinaux
réunis en conclave. Régulièrement répétée durant la célébration de la
messe,
l'élévation
de l'hostie en sa direction n'a cessé de donner à ce
geste une pathétique grandeur.
L'incertitude
générée par un Dieu qui se dérobe devait naturellement amener l'Homme à le
poursuivre. Capitaine au long cours muni de sa lunette, Galilée va inviter la
Chrétienté à aller le chercher jusqu'au fond de l'Univers. Sa condamnation
par Rome apparaît
comme un incompréhensible et regrettable rendez-vous manqué.
Un
exposé se limitant à l'étude iconographique du "Jugement dernier"
peut être proposé. Nous conseillons cependant au moins deux exposés sur ce
sujet. Quel que soit le choix,
au moins 80 documents et illustrations sont à la
disposition des participants.
Le
plan détaillé de ces deux exposés est consultable et imprimable dans
"ARCHIVES".
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SIXTINE
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